Lorsque vous faites le meilleur travail possible avec vos clients, celui-ci peut sembler magique, sacré. Je parle de ces moments ou vous avez l’impression que vous vivez quelque chose de divin, ces moments où vous avez bien l’impression que ça n’a vraiment rien à voir avec vous ou avec ce que vous êtes capable de faire…
Et c’est bien ce que vos clients aiment le plus, ces moments de transcendance dans le travail et la relation entretenue.
Les meilleures entreprises émergent toujours d’une attitude de service, cette attitude qui vous pousse à positionner les besoins de vos clients/prospects avant les vôtres.
Mais au moment où il faut combiner cet état d’esprit au copywriting, l’impact se retrouve réduit. Tout est englouti par l’espace marchand, comme un insignifiant bout de coton emporté par un ouragan.
Au même moment, il semblerait qu’il y’ait quelques consommateurs qui se ruent vers les dernières exagérations et battages médiatiques, vers les dernières nouvelles à propos du succès sans effort…
- Qu’est-ce que ça donne au final ?
- N’y a-t-il plus personne qui se soucie de ce qui compte vraiment ?
- Pouvez-vous faire grandir votre affaire sans sacrifier votre éthique sur l’autel des promesses pompeuses et des battages médiatiques sans aucun fond véritable ?
Vous pouvez ! Mais vous devrez être capable de déceler la bataille qui se joue dans le cœur de votre consommateur… et dans le vôtre !
Le combat du millénaire : l’égo contre le cœur
Le cœur de tout le monde recherche l’amour et l’appartenance. Nos cœurs sont faits pour aimer et pour être aimés. Nos âmes crient après l’appartenance et la profondeur.
Malheureusement, ce n’est pas toujours ces parties là de nous qui ont le volant. La partie qui a ces petits doigts bien gras sur le volant, c’est l’égo.
Maintenant, il n’ya rien de particulièrement mauvais avec M. ou Mme Ego, c’est juste que le pauvre ne peut vraiment pas voir les choses dans une perspective très grande.
L’égo se focalise sur le fait d’être sain et sauf. L’égo est toujours focalisé sur des problèmes, et sur ce qui entrave son chemin vers la sécurité. Des pensées de peur, des jugements, et le blâme sont les meilleurs amis de l’égo.
Lorsque l’égo a fixé son regard sur un grand prix, ou alors s’il sent qu’il a le « feu aux fesses », il appuie à fond sur l’accélérateur. Le cœur pourrait dire : « Hm hm. Excuse-moi. J’aimerais vraiment faire un petit arrêt pour voir comment se porte l’amour juste à côté »
Mais l’égo dira : « Hm ? Pfff… » et appuiera encore plus fort sur l’accélérateur, en mangeant des crèmes glacées, en fumant, sans oublier de monter le volume de la radio.
Vous savez que c’est vrai n’est-ce pas ? 🙂
Combien de fois vous êtes vous dit : « Je crois que je me sentirai vraiment mieux si je faisais du vélo, mangeais de la salade, et prenais un peu de repos ? » tout ça pour vous retrouver affalé sur le canapé avec un emballage vide de chocolat et des miettes de cookies éparpillées partout, 30 minutes plus tard.
Vos prospects, la plupart du temps, sont guidés par l’égo, et ils ne répondent pas toujours à des messages centrés sur le cœur.
Que faut-il pour contrôler l’égo ?
Beaucoup vous diront qu’il faut beaucoup de discipline et de développement spirituel pour que l’égo cède le volant, et permette au cœur et au divin de prendre le contrôle.
En d’autres mots, il faudrait être plutôt bridé et illuminé.
À moins que votre marketing ne soit donc uniquement dirigé vers de telles personnes, je vous proposerai une autre voie.
Amadouez l’égo avant d’essayer d’atteindre le cœur
Voilà comment tous ces pros des battages médiatiques arrivent à se faire tant d’argent… ils savent comment obtenir l’attention de l’égo.
Tant que vous menez votre affaire de façon éthique, il n’y a rien de nécessairement mauvais dans le fait de viser l’égo d’un prospect. Maintenant, si vous obtenez l’attention de l’égo et que vous le droguez, lui donnez des couteaux et de l’alcool… ce n’est plus si éthique que ça.
Mais même si votre marketing ne s’adresse pas seulement à ces personnes « illuminées », vous n’avez tout de même pas à abandonner le coté « sacré » de ce que vous voulez partager.
Vous devez juste prendre le temps d’amadouer l’égo au départ, et alors vous pourrez toucher le cœur. Votre affaire pourra grandir, et vous pourrez continuer à faire ce que vous aimez.
L’égo a besoin de 3 choses pour être apaisé. Découvrons-les, et voyons à quel moment commencer à s’adresser au cœur :
Les 3 clés pour que votre marketing sacré touche l’égo :
1. La première chose que l’égo recherche c’est l’empathie
L’égo veut savoir si vous connaissez vraiment la douleur qu’il ressent. Parce que c’est une chose avec laquelle on n’est jamais à l’aise, on a tendance à minimiser la douleur de l’autre. Quelqu’un vous dirait par exemple : « je suis enragé à l’idée que … » et vous, essayant d’être empathique, répondrez en disant : « Oh oui. Je vois que tu es gêné par… »
Hm… non.
« Gêné » n’a rien à voir avec « enragé ». N’ayez pas peur de reconnaître les émotions que vous savez que vos consommateurs ressentent, lorsque vous écrivez. Vous n’avez pas besoin de les survoler « Il semblerait que vous soyez prêt à exploser le plafond ». N’ayez pas peur de dire « Vous êtes si en colère que vous seriez capable de croquer dans du métal ».
L’égo ne recherche pas la pitié. C’est même quelque chose que l’égo n’aime pas du tout. Ce qu’il veut c’est savoir qu’il a en face de lui quelqu’un qui comprend parfaitement ce qu’il vit, et qui le partage sans le diluer.
2. La deuxième chose que veut l’égo c’est l’identité
L’égo ne se sent pas en sécurité avec des étrangers.
Si vos clients sont des femmes enceintes, alors, elles aimeraient être rassurées que vous connaissez quelque chose de vraiment intime à propos du fait d’être enceinte. Si vos clients se battent pour arriver à faire fonctionner leurs équipes, ils aimeraient être sûrs que vous avez vraiment la bonne représentation de leur politique d’entreprise.
Si vos clients accordent une valeur particulièrement importante à certaines choses, ils aimeraient être sûrs que vous chérissez les mêmes valeurs, et que vous ne les trompez pas.
Par exemple, il y’a un bon nombre de personnes qui enseignent le copywriting à des entrepreneurs. Mais vous pourriez avoir des réticences à vous lancer dans un tel cours parce que vous vous demanderez si ceux qui vous formeront :
- Connaissent quoique ce soit du type de personne à qui vous vous adressez
- Ne vous tourneraient pas en un maître du tapage publicitaire (chose qui marche avec bien des marchés, mais pas particulièrement avec le vôtre)
3. La troisième chose que l’égo veut c’est de l’espoir
Les problèmes que rencontre l’égo sont réels et légitimes.
Vos clients veulent aller mieux. Ils veulent être efficaces. Ils veulent réussir, et l’égo a besoin de savoir qu’il peut y arriver.
L’égo veut savoir que vous n’allez pas juste parler d’amour, de paix, et d’harmonie dans l’équipe de travail, mais qu’en amenant ces choses, l’équipe sera capable d’atteindre ses objectifs.
Maintenant, commencez à parler au cœur
Une fois que l’empathie, l’identité et l’espoir seront en première place dans votre copywriting et dans votre marketing, vous pourrez alors introduire le « sacré », comme si c’était un bénéfice secondaire.
Mais ne vous inquiétez pas. Votre cœur et celui de votre client savent ce qui se passe.
Viser l’égo peut ressembler à vous vendre ou à compromettre vos valeurs, mais ne voyez pas les choses ainsi. En prêtant attention à ce que veut l’égo (ce que les personnes réelles veulent vraiment), vous arriverez à vous connecter à beaucoup plus de personnes et à toucher leur cœur, de sorte qu’ils pourront vraiment obtenir les résultats profonds de leur travail avec vous.
Et ce que vous verrez dans votre compte bancaire vous encouragera à vous détendre, à être généreux, et à continuer à adoucir l’égo de vos lecteurs (Hé ! Toi ! Ego ! ça t’aidera aussi à résoudre tes problèmes d’argent ! 🙂 )
Alors, qu’en pensez-vous ? Ça vous pose problème de toucher un peu l’égo des personnes en face ?
Parlons-en dans les commentaires. Et n’oubliez pas de partager cet article si vous l’avez aimé.
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