Parce que c’est possible ? (rires) je vois bien cette question se pointer dans l’esprit d’un lecteur en ce moment. Mais bon, c’est bien le but. Si j’écris un titre comme celui-ci, c’est bien parce que la suite explique ce que le titre dit…non ? Bon, allons-y.

Est-ce que vous vous inquiétez toujours du fait que vous êtes vraiment nul en écriture ? Êtes-vous convaincu que vous ne pourrez jamais améliorer votre écriture, peu importe la circonstance ? Et, le plus important, passez-vous des heures à rédiger un article de taille moyenne et finissez toujours insatisfait ?

Maintenant, si je vous disais qu’il y a un moyen pour vous d’écrire plus, en moins de temps, tout en étant satisfait de votre travail ?

Ce n’est pas de la magie! c’est de la pratique. Je dois vous avouer que je suis passé par là, mais une fois que j’ai découvert et corrigé mes erreurs (croyez-moi), je suis devenu un auteur qui est aux anges pendant et après la rédaction de ses articles.

Alors, quel était le problème, et comment je l’ai surmonté ?

J’ai d’abord reconnu que l’écriture et l’édition étaient deux processus différents, mais je succombais toujours à la vielle habitude qui me poussait à éditer-et-saisir-en-même-temps, contre ma meilleure volonté. L’écriture est un processus créatif, et si on considère la nature volatile des idées, celles-ci doivent sortir de votre tête aussi vite qu’elles vous viennent. Dans le cas contraire, elles seront perdues dans le joyeux gazouillis des autres idées.

L’édition, d’autre part, requiert une approche plus logique et analytique. C’est un processus qui demande d’analyser votre écriture de la façon la plus rationnelle qui soit, en éliminant toute erreur qui aurait pu se glisser lors du processus créatif qu’est l’écriture. Si vous écrivez et éditez au même moment, les deux côtés de votre cerveau entrent en conflit. Le résultat ? Vous perdez le focus, et une fois que le focus est perdu, le flow créatif des idées se perd.

Maintenant, dites-moi si vous pouvez vous identifier à cette habitude :

  • Vous n’arrivez pas à commencer à écrire.
  • Vous regardez votre écran pendant environs 15 minutes, vous finissez par vous ennuyer, et vous finissez par tomber dans la procrastination.
  • Aucune des idées qui vous viennent à l’esprit ne semble vraiment être sous le bon sens.
  • Vous revenez après une heure, et le même scénario se produit.
  • Vous êtes frustré, mais déterminé, et vous vous débrouillez pour écrire quelque chose.
  • Vous commencez à écrire, et après avoir déposé quelques lignes, vous commencez à trouver des choses à redire à propos de votre écriture.
  • Vous vous mettez à éditer et à améliorer ce que vous avez déjà écrit. Vous corrigez les fautes de frappe, détectez et remplacez les mots qui apparaissent un trop grand nombre de fois, et vous retouchez les phrases.
  • Finalement, vous finissez par prendre plus d’une heure pour écrire et éditer quelques paragraphes à peine, tout en étant fâché contre vous-même parce que vous vous dites que vous auriez pu mieux faire.

Voilà ce qui devrait se passer :

  • Vous ôtez votre chapeau de perfectionniste et vous commencez à écrire, encore et encore, jusqu’à ce que vous ayez vidé votre cerveau.

Ensuite,

  • Vous éditez le brouillon et vous le publiez.

Ah ! C’était vraiment simple ! En séparant l’écriture de l’édition, vous expérimenterez une différence vraiment positive dans votre travail d’auteur.

Les choses à ne pas faire pendant que vous rédigez

-Ne vérifiez pas les fautes de frappe..

-Ne cherchez pas les mots parfaits dans le dictionnaire ou l’encyclopédie à côté

-Ne réajustez pas la structure de la phrase.

-Ne vous connectez ni sur wikipédia et encore moins sur Google pendant que vous écrivez.

-Ne regardez pas la quantité de paragraphes que vous aurez déjà écrits.

Les choses à faire après avoir rédigé votre article
Évidemment, faites tout ce qui est listé plus haut selon le besoin.

  • Séparer l’édition de la rédaction, au cours de votre travail de blogueur, vous fera vraiment gagner en temps, fera de vous un meilleur auteur, et maintiendra votre niveau de satisfaction personnelle. Que voulez-vous de plus ?
  • Un point en plus : améliorer votre vitesse de frappe et votre aisance face à un clavier.

Le temps où nos mères tapaient énergiquement sur les « machines à taper » est bel et bien révolue ! Les claviers plats ont pris la place de ces machines très bruyantes, mais vraiment efficaces pour leur époque. A votre niveau, pour gagner en temps dans votre travail d’auteur, vous devez avoir une certaine vitesse de frappe lorsque vous rédigez.

Pour ce faire, vous devez vous familiariser à votre clavier et développer des techniques de frappe qui vous mettront à l’aise. A défaut, il existe bien des logiciels qui vous aideront à « saisir des dix doigts ».

Ça peut parfois être impressionnant de voir comment un individu saisit un texte en regardant à gauche et à droite, et avec la plus grande assurance. Les logiciels comme typingmasterpro ou tap’touche vous aideront à améliorer votre précision lors de la saisie (quid votre vitesse de frappe) et vous permettront de gagner en temps, très visiblement.

La suite ? C’est vous qui la faites ! Qu’est-ce que vous proposer pour gagner en temps et écrire des textes à la pelle sans trop réfléchir ? Je vous attends plus bas dans la section commentaires !